jeudi 23 février 2012

Cours sur les IFRS

La troisième partie du cours sur les IFRS relative aux actifs non financiers est en ligne :
A - Les stocks avec 5 cas, B - Les immobilisations corporelles de production avec 7 cas, C - Les immobilisations incorporelles, D - Les locations, E - Les coûts d'emprunt, F - Les subventions publiques, G- La réévaluation des actifs, H - Les dépréciations.


mercredi 8 février 2012

Cours sur les IFRS

Un cours, accompagné de cas corrigés sur les normes IFRS vient d'être ouvert. Il comporte déjà les éléments suivants et sera complété au fur et à mesure de la révision et de la rédaction des autres chapitres :

http://ifrs-formation.eklablog.com/

Contenu déjà disponible :

Introduction :1 - L'IFRS Foundation , 2 - La validation et l'application dans l'U.E. , 3 - Le Cadre Conceptuel , 4 - La juste valeur , 5 - Les documents à publier , 6 - XBRL, le langage informatique des normes.
La comptabilité des groupes :
A - Le périmètre de consolidation avec 5 cas, B - Les opérations de regroupement, C - La consolidation des comptes (législation actuelle) avec 17 cas , D - La réforme de mai 2011.

lundi 21 novembre 2011

L’ESSENTIEL sur le projet sur les produits des activités avec les clients

En novembre 2011, l’IASB a publié l’exposé-sondage ED/2011/6 destiné à remplacer L’IAS 11, contrats de construction et l’IAS 18, produits des activités ordinaires.
(ventes de biens et de services, les contrats de construction, les licences et droits sur des actifs incorporels). Sont exclues les locations, les assurances, les instruments financiers et certains échanges de biens.

L’entité devrait suivre 5 étapes pour l’évaluation et la comptabilisation en 5 étapes :

Etape 1 : identification du contrat avec le client

Etape 2 : identification des obligations comprises dans le contrat

Etape 3 – détermination du prix de transaction

Le prix de transaction est le montant que l’entité doit recevoir en espèces ou en nature à l’exception des montants revenant à des tiers (par exemple la TVA). Si le prix est variable, il doit être estimé. Dans la mesure où le paiement est à crédit, le montant doit être actualisé si l’incidence est significative.

Etape 4 : allocation du prix de transaction aux diverses obligations

Etape 5 : enregistrement du produit lorsque l’entité satisfait à ses obligations

En cas d’exécution sur une période de temps, le produit est comptabilisé lors de la réalisation partielle si deux conditions sont remplies :

- La réalisation crée un actif que le client contrôle (sinon c’est un stock) ;
- L’actif créé n’a pas d’utilisation alternative (sinon, il faut attendre que le choix ait été fait).

Si le contrat est déficitaire et a une durée supérieure à un an, l’entité doit comptabiliser une charge et une dette pour l’excédent de coût sur le prix de transaction (ceci existe déjà dans l’IAS 11).

Frais de conclusion d’un contrat : les frais supportés pour obtenir le contrat et ceux qui n’auraient pas été supportés si celui-ci n’avait pas été contracté sont inscrits à l’actif et amortis en fonction de l’exécution des obligations (c’est-à-dire en fonction des produits comptabilisés).

lundi 7 novembre 2011

MOTS CROISES COMPTABLES

MOTS CROISES COMPTABLES sur les IFRS (Un moyen original pour réviser ses connaissances en normes internationales)

GRILLE 16 - IAS 11 - Contrats de construction.

Télécharger la grille

lundi 19 septembre 2011

L’ESSENTIEL sur l’IFRS 13 sur la juste valeur

L’IASB a publié en mai 2011 l’IFRS 13 sur la juste valeur qui fait suite au projet de mai 2009. La nouvelle norme vise tous les éléments actifs et passifs évalués mais son impact est particulièrement fort pour les actifs et les dettes financiers dont une part importante est évaluée à la juste valeur ou devrait l’être dans un avenir proche (par exemple pour les sociétés d’investissement).

Selon ce texte, la juste valeur est le prix que l’on pourrait recevoir en vendant un actif ou le montant que l’on paierait pour transférer une dette entre participants à un marché organisé à la date d’évaluation. Cette évaluation doit tenir compte des caractéristiques particulières de l’actif ou de la dette (sa localisation, les éventuelles restriction à son utilisation). Elle peut porter soit sur un élément isolé soit sur un groupe (homogène) d’éléments (par exemple une unité génératrice de trésorerie selon l’IAS 36 dépréciation des actifs). La transaction est sensée être effectuée sur le marché principal ou, à défaut, sur le plus avantageux auquel l’entité a accès.

Les techniques d’évaluations retenues pour la juste valeur doivent être appropriées aux circonstances et privilégier les données observables. Elles doivent être révisées en fonction de nouvelles circonstances : apparition d’un nouveau marché, disponibilités nouvelles ou disparition d’informations disponibles, apparition de meilleures techniques d’évaluation ou changements dans les conditions du marché.

Comme le prévoyait le projet, la norme prévoit une hiérarchie dans l’évaluation de la juste valeur en trois niveaux :
- Niveau 1 : l’évaluation est effectuée à partir de cotations observables non ajustées ;
- Niveau 2 : il prend en compte des cours autres que ceux du niveau 1 observés directement ou indirectement pour des éléments similaires ou comparables ;
- Niveau 3 : l’évaluation s’effectue à l’aide de données inobservables.

Pour tous les actifs et les dettes à la juste valeur, l’entité doit publier les méthodes d’évaluation utilisées et la nature des données prises en compte. Lorsque l’évaluation est faite par des valeurs de niveau 3, il est également nécessaire de publier l’impact sur le compte de résultat et sur celui du résultat global.

mercredi 31 août 2011

L’ESSENTIEL sur l’exposé-sondage sur les sociétés d’investissement

L’IASB vient de publier en août 2011 un exposé-sondage ED/2011/4 sur les sociétés d’investissement qui devrait être le complément des nouvelles dispositions sur les comptes consolidés (IFRS 10, 11, 12 et IAS 28).

Le projet prévoit d’étendre l’application (devenant obligatoire) de l’IFRS 9 à l’ensemble des participations détenues par des sociétés d’investissement dans des filiales, associées ou coentreprises.

Pour cette application, une société d’investissement devrait répondre aux critères suivants :
- Avoir une activité principale d’investissement, explicitement prise envers ses investisseurs, pour une appréciation en capital ou en revenus (dividendes ou intérêts) ;
- Ses capitaux propres sont constitués de parts donnant droit à une proportion des actifs nets ;
- Les fonds de l’entité font partie d’un « pool de fonds » dont les investissements sont gérés sur la base de la juste valeur et l’entité publie des informations sur ceux-ci à l’intention de

lundi 22 août 2011

L’ESSENTIEL sur l’exposé-sondage final IFRIC 20

L’IASB vient de publier le projet final d’interprétation IFRIC 20, frais de découverture engagés pendant la phase de production d’une mine à ciel ouvert, phase ultime avant l’interprétation définitive.

Lors des travaux d’exploitation d’une mine à ciel ouvert, l’entité exploitante dégage un certain nombre de déchets, parfois mêlés aux minéraux exploités, dont le traitement comptable ne permet pas de les inclure dans le cadre de l’IFRS 6, prospection et évaluation de ressources minérales. L’IFRIC 20 est destiné à en réglementer la comptabilisation.

Le projet final retient le principe suivant :

Les divers déchets sont classés selon leur nature, commercialisable ou non :

- Dans le premier cas, ils sont considérés comme des stocks et entrent dans le champ de l’IAS 2 à leur coût de revient.
- Dans le second cas ils constituent des actifs qui s’ajoutent aux immobilisations (corporelles ou incorporelles) liées à l’exploitation de la mine s’ils respectent les conditions suivantes : il est probable que l’accès au minerai clairement identifié procurera un bénéfice à l’entreprise et que les coûts pourrons être évalués de manière fiable. Ils s’amortissent sur la durée de vie prévue pour l’exploitation du minerai (qui peut différer de celle des immobilisations auxquelles les déchets non commercialisables sont rattachés).